Pourquoi miser sur la sensibilisation?
La mission 1 en vidéo, c’est ici!
Suite à l’expérimentation de quelques équipes mobiles préfiguratrices sur toute la France, les ministères de tutelle ont décidé de généraliser les EMAS sur l’ensemble des départements. Ils ont élaboré le cahier des charges annexé au texte de loi national et fondateur des actions des EMAS, avec les représentants des personnes et familles concernées – en particulier le Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH).
L’esprit de la loi met l’accent sur un levier fondamental: celui de la sensibilisation pour regarder dans la même direction. Il s’agira de combler un maillon manquant pour changer l’école ensemble:
- comprendre ce que peut devenir une société accueillante grâce à une école accessible;
- croire en les compétences de chacun malgré les défis à relever;
- faire équipe pour se projeter ensemble, main dans la main.
Les expériences réelles et résultats d’études se rejoignent: plutôt que d’adapter après coup en risquant d’exclure les personnes cumulant plusieurs facteurs de handicap, il est plus efficace de construire d’emblée des lieux et des activités incluant tout le monde. Les enfants – qu’ils présentent ou non des conditions de santé particulières ou des vulnérabilités psychosociales – apprennent mieux quand ils vivent et apprennent ensemble. Comme l’explique particulièrement bien Charles Gardou, il s’agit de créer non « de l’inclusion » mais des environnements inclusifs, même en cas de défis difficiles à relever, ce qui va bien au-delà d’intégrer sporadiquement et au cas par cas.
Le déploiement de l’EMAS 63 en mission 1
